Nous
La jeunesse qui coule sous ma peau ne se froisse qu'à tes absences. Tu m'as rendu à mon corps extatique d'un seul regard,d'une pression des doigts,de ta bouche reconnue comme un parcours nécessaire .
Les traversées d'espaces insensés,nous ramènent au retour fatal d'un amour qui n'en finit pas de suinter sans rougir.
Rien ne saura étancher les flux de ta pensée à ma soif,rien ne retiendra le fleuve sacré au soupir des extases
Rien ne domptera la recherche éperdue jamais perdue des nuits inassouvies et des jours vacillants entre l'apaisement et le manque.
La fleur devient chair,les visions se déchainent,et bien au delà de tes mains parcourant les miennes, je n'entends qu'un seul battement d'un coeur,pour deux tympans.