amour

Chaque matin.. Je sais le monde glauque souterrain de gris et de débris. La nature des êtres sans complaisance errants ,malodorants,acres. Mais je voudrai déposer chaque matin une envolée de pinceau légère,à peine effleurée ta pupille Une respiration...

Le son angélique. Plaisir, ce soir aérien. Eveil .. Nous irons à Versailles dans les jardins. Aux sensibilités sans fards Il me touche de son regard comme personne.

Je contemplais l'étendue d'eau verte et la vie montait en moi comme une vrille, une croyance. Quand le labyrinthe t'a guidé ce fut le même réchauffement si dense. Un éclaté de lumière sur nos vies assoiffées J'aurai donné mes années,mes jours...le reflet...

Que sais tu de moi ? de la rage et de la révolte qui a usé ma peau sans jamais se proscrire Que sais tu de la folie et de la tendresse inouïe qui saoulent d'un feu puissant invaincu...libre? Toi ,tu as mêlé mes saisons jusqu'à la régression jusqu'aux...

Je souris à celui qui visite mon âme,et trace des sourires humides sur mon visage, à la vie sacrée des herbes hautes sur les plages ... à la douceur d'une aile invisible et aux mots tendres que le vent glisse à mon oreille. ...à chaque instant volé au...

Tant de plis et de méandres de doutes ,d'arrogance qui finissent par s'offrir le seul plaisir jusqu'aux éclaboussements Certitude des yeux noyés dans d'autres regards Et l'écriture saigne souterraine diffuse dans les veines. L'écriture dévie des rails...

Il y a si longtemps j'ai murmuré à ton sommeil : Je serai l'ignorante Je serai ton âme et je disparaitrai aux brumes de l'esprit errant. Je serai l'invisible mais je serai ta chair au soleil levant... Et rien n'a dévié à la face du jour.

Il disait ... ses yeux vibrent de mots et de poussières de ciel. Ses yeux, qui justifient de vivre ,pour quelques heures l'existence entière, happée par la sensation parfaite d'un monde qui se crée . La ville est poudreuse de notre sillage. Je me souviens...

Il a passé une bague à mon coeur sans se soucier de sa grandeur Riez de ce poison qui nourrit mes pleurs mon obsession. Quand il suffoque d'être attaché à l'ironie du sort. Pas le temps Le temps n'est plus immortel en regardant les manèges d'enfants nous...

Ses yeux dorés m'absorbent Sa peau comme celle d'un ange m'imprègne d'une joie nouvelle... Il est un baiser suspendu au dessus de son sommeil chateau de cartes vulnérable ou l'immobilité nous berce Son souffle devient ma trève.