jusqu'au bout...
Il disait ...
ses yeux vibrent de mots et de poussières de ciel.
Ses yeux, qui justifient de vivre ,pour quelques heures l'existence entière, happée par la sensation parfaite d'un monde qui se crée . La ville est poudreuse de notre sillage.
Je me souviens c'était il y a juste une heure, avant que le visage ne s'évanouissse sous la blancheur d'un soleil éclaboussant . Il ne dit rien de crainte que...les jours ne mentent ,creusés par la musique des rails à contre sens.
Les souliers lourds de l'hiver s'enfoncent dans l'épaisseur d'une substance molle qui amortit ma mort. Les souliers de plomb cognent dans ma tête . Ils écrasent les sourires de la fête.
La fête est passée .
Par dessus les toits luisants,des mines assombries ont dérobée mon âme.
Fuite close,heurtée à l'engourdissement .. sur la butte surpeuplée de solitude . La lutte est inégale.
Enserrée dans ses bras,il est là et me porte au bout de la falaise, dont personne ne sait le chemin. Un abri de chuchotements égoïstes et rougeoyants, un voyage permanent de cheveux mêlés,et de jours en cascades.