c'est ainsi
Là ou sa présence replace la partie de moi creusée,presque disparue,effacée par l'esprit oublieux qui au travers des jours nous mutile..Sa présence,sa voix ,sa main participent à l'étincelle de la vie qui frémit dans mes veines.Il y a au monde peu d'alchimie si intense,si fluide que les ruelles s'éclairent et le sens de nos pas s'impriment comme une danse légère,phosphorescente.
La permanence de l'âme impose sa loi,rien n'est plus étranger.Aux fragments de soleil répondent toutes mes croyances en cet éclat unique,au parfum d'orange acidulée et de voie lactée
qu"il porte comme une aura.
Qu'à travers les brumes passées,il y ait l'affleurement de son regard sur son propre rivage,si lisible si lumineux comme une opale,qui peine à éclore dans le crépuscule inattentif.Je voulais.Est ce la volonté ou plutôt l'évidence qui se doit d'arracher le trop d'ombres dont les taches d'amertume obstruent une ligne offerte; la ligne du lac aux berges sableuses.
Mes pupilles n'exagèrent pas la beauté qui s'éfiloche au bout de ses doigts.
Et la conscience lovée dans des trous d'air anesthésiants,ignore son éclat,et la puissance des marées d'abondance ...Le déshabillage lent s'accomplit en contrebas du jour.
...jusqu'à ce que le regard soit rendu à celui qui le pose.
(Ce texte parle des influences réciproques que l'on a ,ou que l'on peut avoir l'un sur l'autre ...quand on s'aime;ce que l'on découvre sur soi ,sur ses visions)